Pour parodier le prix de La Pléiade, [Boris Vian] crée ainsi un prix du Tabou. [...]
Interrogé à l'issue de cette cérémonie, Boris déclare, imperturbable, au Canard Enchaîne:
1. Qu'il n'avait pas lu le livre concerné.
2. Que le lauréat avait été tiré au sort.
3. Que le Prix du Tabou n'était qu'une occasion de boire gratuitement l'apéritif.
"Nous le remercions de son honnêteté intellectuelle, comme alors l'hebdomadaire satirique. Ce qu'il a dit est valable pour tous les prix littéraires. Mais Boris Vian est le seul à le dire."*
*Le Canard Enchaîné, 12 janvier 1948, cité par Jacques Duchateau dans Boris Vian ou les Facéties du destin.
Boris Vian
Claire Julliard
Folio biographies
Éditions Gallimard, 2007
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